Douée en tout, experte en rien
Quand tu touches à tout, mais que tu ne vas jamais au bout des choses.
Hey saluuuut à toi 🐈⬛,
Toujours un plaisir de te retrouver ici. Aujourd’hui, on va parler de création, d’envie de mettre les mains dans la boue, jouer avec des pinceaux 🖌️ ou manier le crochet comme cette meuf de Pinterest… Ce moment où tu te lances avec des rêves plein la tête, à t’imaginer ouvrir ton business de chaussettes brodées. Et en vrai, t’arrives à faire des trucs chouettes, et puis bam… Tu t’arrêtes parce que tu vas jamais au bout des choses 🥶. Parce que finir les choses, c’est clairement overrated, non ?
L’enthousiasme du début : mon super-pouvoir (et ma malédiction)
Y’a vraiment un truc que j’adore, et tu fais peut-être partie de ces gens là, c’est découvrir de nouvelles choses. Tu sais, ces moments où tu tombes sur une activité ou une idée, et soudain, ton cerveau s’illumine avec cette petite voix : “Et si je savais faire ça ? Ce serait pas hyyyyyper stylé ?”.
À chaque fois, c’est la même chose : mon cœur 🫀 s’emballe et mes doigts se précipitent pour chercher un tuto sur YouTube ou sur Pinterest.
Mon panier Amazon 🧺 est une galerie d’espoirs créatifs : fils de coton, pinceaux, pelotes de laine et même de l’argile. Tu nommes une activité, je t’assure que j’ai déjà le kit de démarrage. Une envie d’apprendre un jour, et me voilà équipée comme si j’allais ouvrir un atelier. Au grand désarroi du monsieur qui partage ma vie 💞.
On va pas se mentir, j’adore le fait de débuter une activité, de ne pas savoir le faire, le moment où le tuto a l’air simple mais les gestes ne ressemblent à rien de ce que j’ai déjà fait. Tout me paraît technique, compliqué, presque hors de portée. Et là, ma petite voix intérieure s’invite : “Franchement, qui t’as dit que c’était une bonne idée ?”.
Mais je persévère. Parce que je sais qu’il suffit d’un tout petit déclic. Et quand ça arrive, c’est la folie. La première maille que je crochète correctement, le trait de peinture qui ressemble presque à quelque chose, le bol d’argile qui, même bancal, tient debout… Ces petites victoires me rendent extatique. À ce moment-là, je me sens comme un génie. Une artiste en devenir. Une conquérante des possibles.
C’est un peu comme quand tu réussis à faire un trait d’eyeliner parfaitement symétrique (perso j’y arrive toujours pas) : le sentiment d’accomplissement est disproportionné, mais tu es sur ton petit nuage ☁️. Tu te surprends à vouloir le montrer à tout le monde, même si personne ne te l’a demandé.
Une euphorie à court terme, mais tellement satisfaisante
Le début, c’est grisant. Ce premier bonnet, ce dessin qui ressemble un peu à une fleur, ou ce plat presque instagrammable… C’est la montée d’adrénaline. Tu te dis “Mais regarde-moi, j’suis une artiste née !”(Tema, le melon de la go).
Puis, la magie s’essouffle. Pourquoi ? Parce que, soyons honnête, dès que ça devient très compliqué, mon cerveau décide qu’il a mieux à faire.
C’est comme quand tu te lances dans une séance de sport, motivée à bloc, mais qu’au bout de 15 minutes, tu réalises qu’il va falloir faire des burpees… Là, ton esprit cherche une excuse pour arrêter “Oh, regarde, ma plante à l’air triste, je vais aller l’arroser”.
Et avec les loisirs créatifs, c’est pareil, dès que ça prend trop de temps ou que les instructions commencent à ressembler à des équations mathématiques, je lâche l’affaire. Un cardigan au crochet 🧶 ? Génial en théorie. Mais quand je vois la longueur du patron et qu’on me parle d’augmentations et de diminutions, j’entends juste “Trop long, trop dur, merci au revoir”. Et puis, la seule augmentation qui m’intéresse… C’est celle de mon salaire (Vénale la go, en plus).
Le schéma répétitif de mes projets
Et ce n’est pas qu’avec le crochet. Toutes mes aventures créatives suivent un même cycle :
Découverte excitante et achat 💸 compulsif du matériel.
Enthousiasme démesuré et première réussite.
Apparition des complications et… une Méli qui disparaît *Pouf*.
Voici quelques exemples concrets :
La broderie ? Une jolie fleur réussie, quelques t-shirts customisé pour les copains et moi jusqu’à ce que je trouve mon nouveau hobby.
La peinture ? Une toile abstraite que je trouve génial… Jusqu’à ce que je tente un portrait ressemblant à Picasso sous acide.
La poterie ? J’ai fait un bol qui ressemble à un cendrier. Mais, hey, il est unique.
La confection de bougie ? Génial, jusqu’à ce que je vois que ma bougie ne brûle que du milieu…
La pression de tout maîtriser
On vit dans une époque où, souvent, on nous vend l’idée que chaque hobby doit devenir une source de revenu ou une passion parfaitement maîtrisée. Il n’y a qu’à regarder des plateformes comme Etsy (même sur Insta d’ailleurs). Mais pourquoi ? Pourquoi on ne pourrait pas juste faire des trucs pour le plaisir, sans pression de devenir experte ?
Finalement, j’ai quand même appris à célébrer ces petites victoires éphémères :
Le plaisir de dire “C’est moi qui l’ai fait” 💓 (même si c’est bancal).
La joie d’apprendre quelque chose de nouveau, même si j’oublie 🧠 deux jours plus tard.
Et surtout, l’excitation de commencer un projet, sans m’inquiéter de savoir si je vais le finir.
On peut être curieux, apprendre plein de choses et ne jamais s’enfoncer dans les méandres d’une pratique parfaite. En tout cas c’est comme ça que j’aime faire les choses, même si j’entends mon conjoint ronchonner sur le fait que les tiroirs sont “plein de conneries que je n’utilise plus”.
Les pressions invisibles : s’autoriser à prendre son temps et à ne pas être parfait
Je sais que je ne suis pas la seule à ressentir cette envie d’être parfaite. Cette idée que si on commence quelque chose, on doit absolument aller au bout. Mais let’s face it : être une femme de trente ans, c’est déjà un numéro d’équilibriste.
On jongle entre responsabilités : boulot, vie sociale, questionnements existentiels devant le rayon yaourt (le velouté ou l’onctueux?). Alors, est-ce qu’on peut se foutre le paix sur ce qu’on a envie de faire ? On n’est pas obligé d’être des pros du crochet ou des reines de poterie pour que ça compte.
Conclusion : Douée en tout, experte en rien et… ça me va
J’ai décidé d’embrasser 👄 cette étiquette. Parce que la vie, c’est pas une compétition de perfection. C’est une série de tentatives, d’erreurs, et parfois de victoires qui illuminent nos journées. Ne pas être parfait, c’est ce qui rend tout ça plus fun.
Alors, si toi aussi, tu commences plein de projets sans les finir, sache que tu n’es pas seul. On est nombreux à jongler entre ambition et procrastination… Et c’est ce qui fait notre petit charme.
À bientôt,
Méli, l’ado testeuse d’activités créatives.
Mais cette édition 🥹